Présentation du projet

Perrigny-lès-Dijon est un village de 1464 habitants (recensement de 2011), situé à environ 6 km au sud-ouest de Dijon, entre la plaine céréalière et la côte viticole. 

C'est un village très recherché pour sa ruralité, sa tranquillité, son cadre de vie, ainsi que son accessibilité par l’autoroute et l'entrée de la rocade Est. 

Commune appartenant à la seconde couronne du pôle métropolitain de Dijon, au titre du SCOT, elle représente un moteur urbain du bassin de vie du dijonnais.

L'association "Les Charmes du Petit Bois" présente l'avantage de se trouver à proximité immédiate du cœur de village et de combler l'espace interstitiel entre le Clos du Château Guillaume, la rue de la Rente Logerot et la limite de Marsannay la Cote. 

Le secteur des Charmes du Petit Bois a été choisi par la Commune pour recevoir son développement pour la quinzaine d'années à venir.

Le choix de l’AFUA :

Cette procédure opérationnelle, respectueuse des propriétaires et du développement durable de la commune, était connue de la municipalité. Le site est riverain au quartier du Clos du Château Guillaume réalisé en AFUL par le BAFU, dans une précédente mandature.

La phase de mise en place est importante en termes de relations foncières et de procédures administratives, en contrepartie, elle évite le recours à l’expropriation et l’obligation de mise en œuvre d’une ZAC.

Par le système d’association de l’ensemble des propriétaires, le foncier n’est pas acquis, donc pas de préfinancement. Le financement se limite aux travaux d’aménagement.

Politiquement, pour la municipalité, en intégrant au processus d’extension des familles du village, l’AFU est porteuse d’un équilibre sociétal. Le rapport entre l'AFU et la municipalité est contractualisé dans une convention.

L’aménagement du projet repose sur un réseau de voies structurantes et secondaires qui permet de le relier aux principaux axes de circulation. La création de ces voies permet d’éviter le cœur de village parfois très encombré, et crée un parcours alternatif à bien des déplacements en allégeant d’autant la circulation sur les voies actuelles.

Le nombre de stationnements publics est proportionné au nombre de logements et les chaussées ne sont pas surdimensionnées, leur forme ainsi que la réalisation de "cassures" et de quelques petits giratoires limitent la vitesse des véhicules et sécurisent la traversée du quartier.  

Un réseau de maillage doux est également mis en place. Ainsi le piéton et le cycliste disposent de cheminements propres qui leur permettront de se déplacer en sécurité, de relier tous les équipements de la commune. Ils traversent peu de voies, et à chaque fois un aménagement particulier privilégie le parcours du piéton et du cycliste en ralentissant les voitures.

Développement durable …

Densité : 35 logements par hectare dans l’espace constructible. 

Eaux pluviales :      

• Infiltration sur place des eaux pluviales des lots pavillonnaires     
• Système de noues paysagères pour le recueil des eaux pluviales des espaces publics, doublé par un réseau enterré eu égard aux caractéristiques du sous-sol et à la présence de la nappe phréatique.
• Complexe de 3 bassins de rétention en balance des eaux pluviales, positionnés sous les lignes hautes tension HTB 

Diversité de l’habitat assurant le parcours résidentiel alliant :

• de l’habitat collectif structurant (R+3+C), 
• de l’habitat intermédiaire accueillant des logements avec des entrées indépendantes disposant d’un espace extérieur de jardin, balcon, ou terrasse, dans des bâtiments de hauteur limitée avec peu de parties communes,
• et de l’habitat pavillonnaire (traditionnel isolé, accolé ou groupé). 

Mixité sociale associant accession à la propriété, locatifs sociaux (20%), et accession sociale ou logements abordables (15%).

...et circulation privilégiée.

Les principaux cheminements doux (piétons, vélos) s’intègrent dans une « croix verte » composée du mail médian dans l'axe Nord/Sud sur une longueur de 700 ml, superbe perspective visuelle, avec l’ancien chemin des noyers en branche orthogonale.

Ils sont complétés par trois cheminements adjacents Est-Ouest équidistants et un Nord/Sud sur toute la limite Est du quartier depuis Marsannay-La-Côte jusqu'à la route de Domois.  La frange paysagère au nord-ouest, avec une composition réfléchie en terme d’essences pour structurer la perception externe de l’opération, garantit une transition adaptée entre le quartier et l’espace rural environnant. Elle assure également deux destinations l’une de promenade et l’autre de circulation pour les agriculteurs riverains.

Le tout assure un maillage complet et cohérent entre tous les secteurs d’habitat, les équipements collectifs, les voies riveraines, et la nature.

Ces places sont aménagées pour créer de véritables lieux de rencontre, d’animation et de convivialité. L’ensemble de l’habitat collectif du futur quartier est agencé autour de ces places, facilitant l'intégration des commerces aux pieds des bâtiments. Les stationnements, en adéquation au besoin des visiteurs pour la vie de le place et de l'habitat, sont en retrait, tout en se trouvant à proximité immédiate afin de dégager un bel espace aux piétons.  

Leur conception en accroche à la voie structurante privilégie un mode de déplacement doux sécuritaire pour les piétons, sans nuire à la fluidité de la circulation automobile. L'accès de l'habitat en appui de la place est organisé sur les voies arrières et latérales pour bien libérer les places de tout véhicule. Des ouvertures ont été percées dans l'axe des voies et avec le mail afin de donner une impression d'espace et de perspectives sur le quartier.

Gestion des eaux pluviales :

La réflexion sur la gestion des eaux pluviales s’est portée sur un équilibre entre une gestion naturelle des eaux pluviales, la protection de la nappe phréatique, la qualité du cadre de vie, la topographie plane du site, et les obligations d’entretien du réseau et de l’espace public. 

La gestion des eaux pluviales des espaces communs intègre un système superficiel de noues paysagères nombreuses qui viennent agrémenter les voiries et les espaces de promenade dans une conception assurant un entretien aisé pour la collectivité.

Eu égard aux caractéristiques du sous-sol, la gestion des eaux pluviales en surface est doublée par un système traditionnel de réseaux enterrés, l’ensemble des eaux recueillies aboutissant à des bassins de rétention en aval disposant d’équipements de traitement (dessableur et séparateur à hydrocarbures) avant rejet dans le milieu naturel.

Compétence