Notre vision territoriale

Sur tout le territoire

Il convient déjà de lever une ambigüité potentielle. L’urbaniste n’intervient pas uniquement dans l’espace urbain, même si l’origine latine du mot "urbanisme" laisse à penser que la mission se rapporte à la notion de « ville ».

Bien évidemment, même si le terme de « ville » recouvre des définitions fluctuantes, les villes accueillent le plus grand nombre d’habitants et d’activités et enregistrent la plus grande activité de développement et de mutations, et donc d’urbanisme.

Pour autant le BAFU est attaché à œuvrer sur l’ensemble du territoire (rural, urbain et périurbain) et dans toutes ses composantes. Cela va de la création de lieu d’habitat ou d’activités, au travail sur les viabilités, à des projets territoriaux d’espaces publics ou d’équipements collectifs, en passant par la planification territoriale.
 

Depuis sa création, le BAFU est attaché à connaitre et travailler pour tous les territoires.
 

De nos villages…

La ruralité mérite une attention propre. Nos villages donnent tout le sens au territoire à la française, ils sont empreints de particularismes et d’un certain art de vivre.
Certains souffrent d’un départ des lieux de vie et de rencontre (écoles, poste, commerces, café, …), puis des habitants, pendant que d’autres, plus proches des villes et des lieux de travail, connaissent une pression au développement qu’ils s’emploient à maitriser. Entre ces deux extrêmes se situe l’essentiel des villages qui cherchent à maintenir un certain dynamisme tout en gardant précieusement leur identité. 

C’est un territoire où la présence végétale naturelle garde toute sa force, et où l’activité agricole doit conserver sa place. 

Notre campagne, ponctuée de villages, est graduelle en fonction de la distance temporelle aux villes, les voies de communication jouant comme des vecteurs essentiels d’urbanisation.
Les problématiques ne se posent pas en mêmes termes dans les villages et dans les villes, même si l’intercommunalité vient conférer une forme de solidarité et de groupements de moyens.

… A nos villes.

Si la ville est plus dense, elle dispose également de plus de services et de capacités.  
 

Les habitants, plus nombreux, vivent avec d’autres contraintes (la promiscuité, l’anonymat, l’insécurité, le stress urbain, les difficultés de circulation, le coût de l’habitat, …) et d’autres atouts (proximité des commerces, banques et services, diversité d’habitat, présence d’établissements hospitaliers, scolaires, sportifs à tous les niveaux du cursus, maisons de retraite, accès à la culture et à tous les loisirs nécessitant des équipements spécifiques, accès à un réseau de transports en commun alternatif à la voiture, …).